Sonntag, 17. Februar 2008

Interview de M.Gilbert

Freigeist: Depuis quand travaillez-vous comme secrétaire dans le département d’allemand?
M. Gilbert : Je travaille ici depuis la rentrée 2005.
Freigeist : Qu’avez-vous fait avant de travailler ici ?
M. Gilbert : J’étais militaire (À la grande stupéfaction des journalistes…). En fait, j’ai étudié l’anglais, mais ça n’a pas marché. Ensuite, j’ai commencé une carrière de linguiste dans l’armée pendant 4 mois. J’ai poursuivi ma carrière en Allemagne à Freiburg, Baden-Baden et Oberkirchen. Je suis resté 6 ans là-bas, puis j’ai été muté. De retour en France, j’ai passé des concours dans l’administration à l’éducation nationale. J’ai travaillé à Moulins et ensuite à Clermont où le directeur des ressources humaines de l’université m’a recruté parce que j’avais des connaissances en allemand et en russe.
Freigeist : Vous parlez allemand ?
M. Gilbert : Non, pas vraiment, mais j’ai deux ex-femmes alsaciennes…
Freigeist : Est-ce que le travail ici vous plaît ?
M. Gilbert : Oui, j’aime mon travail, c’est sympa ici. J’aime travailler avec des jeunes. En fait, tout me plaît. C’est bien car c’est un petit département, il n’y a pas beaucoup d’étudiants. C’est pas l’usine ! En plus, je travaille de façon autonome.
Freigeist : Et les profs ? (Nous sentons le scoop arriver…)
M. Gilbert : Les profs ne sont pas dégourdis, « ils ont une très grosse tête et de petits bras ». Ils n’ont pas le sens pratique développé. « Les profs, c’est comme les crocodiles, ils ont de grandes gueules, mais de toutes petites pattes. » *
Freigeist : Quel est votre prof préféré ?
M. Gilbert : M. Del Duca ! On a le même âge, des points communs. « Il aime bien boire et il fume… » Sinon tous sont sympas, chacun a ses manies, mais M. Del Duca n’en a pas.
Freigeist : Avez-vous une anecdote sur un prof ou sur un élève ?
M. Gilbert : M. Botet cherche toujours ses clés et ses lunettes. Sinon, un vendredi après-midi, un vieux monsieur portant un treillis militaire est venu dans mon bureau. Il voulait apprendre le russe et il l’apprenait déjà en traduisant un mode d’emploi de télévision…(bizarre…)
Freigeist : Pouvez-vous nous décrire une journée typique en tant que secrétaire ?
M. Gilbert : Le matin, j’arrive, j’allume mon ordinateur, je réponds aux 20 mails arrivés la veille au soir, je vais au courrier et après, je le distribue. Pour le reste, ça dépend des périodes si on est en examens ou pas…
Freigeist : Que pensez-vous de l’Allemagne ?
M. Gilbert : C’est hyper structuré, propre et net.
Freigeist : Pouvez-vous nous dire une phrase en allemand ?
M. Gilbert : „Ein Bier bitte." et „Noch einmal."
„Ce qui me fait plaisir, c’est de saisir de bonnes notes. »

*Freigeist rejette toute responsabilité dans les propos de M. Gilbert ;-)

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